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L'histoire de nOuX

« Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. »

 

                                                                             Victor Hugo

Chapitre un

Il était une fois un petit nounoux qui vivait bien tranquillement dans les bois.

Il chassait, mangeait et profitait de la vie tel un nounoux heureux et paisible quand un jour, tout changea du tout au tout...

Il se leva d'un beau matin de mois de mars quand il fut éblouit par la beauté d'une mystérieuse petite oursonne qui venait s'abreuver près du lac "pimp & up".

Il aurait bien voulu l'aborder mais elle était bien trop belle qu'il n'osa perturber cette belle créature.

Il continua de l'observer durant près de deux mois sans osé l'aborder.

Il décida d'en savoir plus sur elle et demanda aux animaux de la forêt de lui donner des renseignements sur l’être de son cœur.

Il apprit ainsi qu'elle avait eu une petite oursonne d'un grizzly mal léché qui la furieusement laissé pour compte.

Certes ces renseignements très utiles et intéressant qui nourrissait le cœur de notre petit ami, il ne pu vaincre la peur et laissa tomber la parade nuptiale.

Des années passa (trois pour être exact) sans que notre cher compère ne puisse la chasser de ces pensés et de ces songes.

Ce fut la descente aux enfers qui commença pour notre compagnon qui sombra dans la démence et la folie, mais étant entouré de très sages animaux sauvages (dont le fameux bouquetin a la tête de lièvre), ceux ci le persuadèrent de lui déclarer sa flamme en lui certifiant que sa le libérerai d'un poids sur sa conscience.

Il lui écrivit donc une lettre où il dévoila les secrets enfouis dans son petit cœur de malade acharné obstiné et complètement détraqué.

Sur le moment, il sentit comme un poids s'extraire de lui (serait-ce la fin de ces tourments? pff faut pas rêver!!)

Quelque mois passèrent et il ne se sentait toujours pas bien, comme un sentiment d'insatisfaction et de regret.

(Ils ont eu une petite discussion rapide sur msn mais on est pas censé savoir cela puisqu’il n'y a pas le wifi dans la foret officiellement)

Se sentant toujours pas comblé, il lui écrivit une deuxième lettre mais la, démontrant sa rigueur à ne plus faire souffrir davantage le petit nounoux, elle lui démontra fermement qu'une idylle serait impossible entre eux.

Il sombra dans l’alcoolisme et je m’arrêterai la dans les détails parque il y a des enfants qui écoute, mais ce fut une période noire pour cette énergumène.

Neuf années passèrent, et finalement bien qu'il soit énervant de le dire, le temps a fait son effet et il ne possède plus la force de déprimer assez fort pour en finir avec la vie si belle qu'il avait connu autrefois.

Il rêve d'elle parfois et reste persuadé qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

Tous les animaux de la foret l'encouragent à aller voir les autres oursonnes mais lui reste collé sur msn en attendant que son portable un jour puisse sonner et qu'il entende sa voix au bout du fil....

Chapitre deux

Notre petit nounours travaillait trankilou à la "planque des trois marmots".

Plongé dans sa routine quotidienne, il suivait le chemin que la vie lui avait destiné mais ne se douta pas encore ce qu'il allait lui arriver...

Notre ami nOuX travaillait sans relâche pour la survie de l'entreprise dont il avait été fait embaucher.

Il était épaulé de chers compagnons tout aussi travailleurs que furibond.

Il y avait bien évidemment Momo le sage bouc à trois cornes qui tenait le stand de la volaille et autre volatile se cuisant difficilement au four.

Le guépard boiteux qui rangeait les poissons les plus récalcitrants.

Le fennec borgne à trois pattes s'occupant des jus de fruits de toutes saisons.

Et pour diriger cette symphonie : maman écureuil qui veille minutieusement au grain mal placé.

Croyant s’être débarrassé de la flèche que ce malandrin de cupidon lui avait envoyé il y a déjà plusieurs années, nOuX poursuivi son petit train train quand une chose se produisit...

Une chose qu'il ne pensait pas vivre à nouveau et des sentiments qui devaient rester refoulés à jamais...

La première fois qu'il l'aperçu, ce fut en compagnie du guépard boiteux qui l'aida dans sa tâche de satisfaire les clients de notre si bien aimée forêt.

Tout de suite, son attitude de "petite amazone" lui sauta au visage et le fait que leurs patounes se frôlèrent un bref instant émoustilla notre ami au grand cœur.

Etant des plus lucide, notre héros nOuX, connaissant ses limites à la séduction féminine, osa une approche plus "virtuelle" mais hélas sans succès.

A moultes reprises essayant de l'aborder par diverses excuses de travail, il ne su lui parler de manière pondérée.

Un jour, un certain lundi, notre héros au grand cœur, poussé par une forte motivation décida de prendre son courage à deux pattes et de prendre les choses en main.

Mais malheureusement, les choses ne furent pas si simples : ce jour la ce fut déception sur déception.

Il essaya de lui dire bonjour mais occupé au téléphone avec une personne importante, celle ci ne lui accorda guère un regard.

Puis se poussant à vouloir l'inviter à se restaurer, il fut perturber par ces chers compagnons qui eux aussi été attiré par ces yeux bleus lagon.

Enfin, apprenant qu'il ne fut pas le seul à être attiré par cette jeune demoiselle, il en conclut que ces sentiments n'étaient certainement pas fondés et qu'il n'avait en tous les cas ni les moyens ni les cartes pour subvenir aux besoins d'une telle amazone.

Il reprit donc ces habitudes mais les choses malgré lui avaient changées...

Chapitre trois : maman écureuil

Etant un des personnages les plus proches de ce cher nounoux, il fallait commencer par elle.

Elle suscite le respect, d'abord par sa force de vivre malgré son passé tumultueux.

Mais aussi pour son acharnement à être présente lorsque l'orage gronde.

L'une des qualités qui se font très rare chez nOuX est d’être entourer des meilleures fréquentations et maman écureuil ne fait pas exception à cette règle.

Il se rappelle encore du premier jour où il la vit.

On la lui présenta et il sentit de suite que demain allait être différent.

Il y a des choses que l'on ne peut mettre par écrit auquel les mots son impuissants.

C'est le cas de leur relation.

Le respect et l'admiration voila ce qui les lit et peut importe l'avenir, peu importe les actes et les blessures à venir, ce qui est, restera pour toujours.

Elle possède, comme la plupart des femmes de toutes espèces, la faculté de cacher les peines et les problèmes sur son visage.

Et quand, par confiance ou par excès d'abandon, elle se relâche, le petit nOuX se rends bien compte que ces problèmes ne sont que futilités.

Mais il ne peut rien pour elle et peu importe le nombre de bêtises et de massages improvisés, la peine reste la, attendant le bon moment pour frapper sa proie.

Sachant ce désarroi grandir, cela le complet dans son inutilité et son manque de maturité face à la vie.

Cette relation lui fait à la fois haïr et aimer la vie.

Cela est une des choses qui pèse du coté de la balance du "reste la".

Chapitre quatre : la petite amazone

Bien que ne la connaissant, nOux usant de son regard observateur légendaire pu en déceler quelques mystères.

Originaire de Chambéry une petite bourgade de la Savoie profonde, elle fut de passage dans la foret pour une place de chef tant convoitée.

D'un caractère affirmé, indépendant, énergique et volontaire, elle est autoritaire et entend gérer sa vie comme elle l'entend.

Sensible à son image de marque, elle est disciplinée, exige beaucoup d'elle-même, ce qui est profitable à sa réputation et à l'entreprise qu'elle représente.

Face à toute cette assurance, nOuX contrasté par sa propre vie, remarque le fossé qu'il y a entre eux.

Et même si théoriquement, une idylle est possible entre ces deux êtres, son travail est probablement situé à la première place et notre petit nOuX n'a pu se distinguer parmi les nombreux personnages qu'elle côtoie.

Il sait pertinemment qu'il doit se défaire de toutes ces idées et arrêter ces rêves et ces espoirs de repartir à zéro. Peut-être que l'humour est la solution pour l'oublier, que rire de cette attirance pour les femmes fortes dont il a toujours été captivés, pour revenir finalement à ce qui est le plus logique...

Chapitre cinq : Linou la luciole multitaches,Tifou l'abeille du Ghana

Nous allons remonter dans le temps et revenir sur une amitié étrange et peu orthodoxe, celle de Linou et Tifou.

Rien ne pressentait une coexistence entre ces deux personnages auquel subsistait un fossé de compréhension.

Et pourtant, comme dans beaucoup de relation, c'est la détresse et les soucis qui les ont permis au départ de se côtoyer.

Et ce bon vieux nOux, comme un cheveu sur la soupe, allait lui aussi être de la partie.

Sentant l'anguille sous roche, il décida de faire la connaissance de Linou par le biais du virtuel (facebook pour être tatillon sur les précisions).

Après moultes échanges burlesques et enfantin, ils se lièrent d'affection l'un pour l'autre et cette relation platonique eu l'effet d'apaiser notre compagnon de ces multiples aventures.

Elle avait besoin d’écoute et de compréhension face à un monde qui juge trop vite et trop facilement.

L'effet positif d'internet est la possibilité de dévoiler de manière transposée nos idées sur un support écrit et à la fois éphémère.

Et cette "thérapie volatile" eu pour conséquence une remise en question d'elle-même pour mieux affronter ces obstacles.

Néanmoins, encore freiné par sa gynophobie, le brave nOuX ne pu passer le cap du dialogue oral.

Mais c'est là que la sage Tifou intervient : son calme à toute épreuve et sa dextérité à pourvoir aux besoins des personnes en fait un atout considérable.

Elle su être l'autre pierre à l'édifice pour soutenir son amie.

La luciole remonta la pente et par chance trouva chaussure à son pied.

Mais le bonheur à parfois un revers de médaille : on en oublie nos erreurs...

Chapitre six : Nanou la tigresse enchaînée

Ce fut par un matin d'un ciel bleu azur que tout commença.

Une journée comme une autre débuta à la planque des trois marmots, nOuX se hâtant à sa tache quotidienne de remplissage de noisettes et de pomme de pain.

Il vit de nombreuses fois la tigresse mais ce matin la c'était diffèrent.

Il savait qu'il fallait lui parler. Il ne sait pas demander pourquoi, lui qui est très rationnel, mais plutôt comment.

Il a suivit son intuition et il ne c'était pas trompé. Elle avait-elle aussi besoin d’écoute dans ce monde qui s'isole au moindre problème.

La peur était la, mais comme aider par une force qu'il ne comprenait pas, il l'aborda, chose impensable le connaissant.

Il y vit la détresse, la vraie, bien supérieure à la sienne même si la douleur ne peut être quantifié de manière logique.

Elle lui dévoila ses peurs, quelques-unes une de ses angoisses, et même si par la suite elle se dit que c'est seulement par faiblesse qu'elle le fit,nOuX se persuade qu'il a bien fait.

Qu'il a été là pendant une courte période pour la Nanou, qu'il a essayé d'allégé son fardeau pour un court instant.

Aujourd'hui, ils ne se parlent plus. L’indifférence face à tout se partage, lui ne l'acceptera sans doute jamais mais forcer de faire avec, il sent que cette relation la changé malgré lui...

Chapitre sept : Kinouille la tite grenouille

Comme les seules femmes qu'il a pu aborder ce fut par le moyen du virtuel.

Et son intuition ne fit pas exception : une grenouille qui coasse de petits soucis mais qui sais aider ceux des autres.

Elle réussi à faire sortir nOuX de sa grotte pour aller se promener dans la vallée. Et ce simple geste de sa part fut un énorme cadeau pour ce petit être dont personne n'accepte.

Et même si cela a été court comme beaucoup de chose dans ce monde, il sût apprécier cet instant et comme tous les autres, il les garde pour les instants sombres où la pluie tombe.

Il voulait l'aider, l'épaulé, la comprendre mais les intentions ne valent rien sans résultats.

Il a comme de nombreuses fois été trop loin dans sa volonté d'aider alors qu'il n'en a pas forcement les moyens.

Elle continue sa route sans doute est-ce mieux sans lui, sans un boulet de plus.

Chapitre huit : L’épicerie des branquignoles

Non loin de cette modeste et honnête entreprise : la planque des trois marmots, subsistait leur concurrent le plus sérieux: l'épicerie des branquignoles.

Comme son nom l'indique, il y rode de drôles de phénomènes pas tous recommandables.

Elle était menée à la baguette par une pintade aussi robuste qu’insipide : NoOdye. Mais ne vous fiez pas à ce prénom charmant et envoûtant ou vous perdrez vos organes reproducteurs.

Cette dernière était secondée par son capitaine de chantier, la libellule épiscopale.

Ceux ci régnaient d'une patte de fer sur leur territoire, ainsi la terreur et la faim étaient leur seul ami.

nOuX entretenait une paix fragile avec eux et un accord tacite existait : il venait cueillir des framboises sur leur territoire et en échange, ils leur donnaient les fraises de la vallée enchantée dont ils avaient besoin pour leur fameuse "tarte de nOoOdye".

Pitoune la libellule (ils ont vraiment des noms de branquignoles), avait sous son aile la jeune Biskotte la marmotte. Encore jeune et inexpérimenté, elle suivi cette bande de gredin dans leurs méfaits les plus incertains. Elle aussi semblait porter un lourd passé malgré son jeune âge, mais envolée par l'espoir d'une vie meilleure, elle continua cette aventure déraisonnable.

La petite amazone, étant leur fournisseur de chips et de jus de fruits pour leurs cocktails aphrodisiaques, subissait les avances répétées du puma invertébré.

Le jeune guépard boiteux exaspéré de cette situation décida de protéger cette belle créature d'un miaulement d'avertissement envers ce don juan de pacotille.

Cette paix si frêle et vulnérable entre ces deux établissements était en danger ainsi que l'avenir de cette si belle forêt.

Chapitre neuf 

Dans un éclair de lucidité ou de naïveté diront certain, nOuX eut l'idée de dévoiler ces sentiments à la petite amazone par une lettre des plus burlesque.

Et ce qui devait arriver arriva, elle prit peur face à ce témoignage d'affection déplacé.

N'ayant pu prouver sa bonne fois, elle en conclut que ce fut l'acte désespéré d'un vilain gredin à la vie triste et dérangée.

Pendant ce temps, maman écureuil étant tombée malade à cause d'une cacahuète trop épicé, du prendre congé de son travail et se reposer pour reprendre des forces.

Une triste période s'annonça : la planque des trois marmots laissés à l'abandon face à un concurrent déloyal.

Certes les animaux n'avaient pas dit leurs derniers mots. Ils eurent dû sans relâche combattre les prix arrogants de l'épicerie des branquignoles.

De retour au bercail, maman écureuil pu reprendre les choses en mains, et remettre de l'ordre dans les pommes de pains et les noisettes éparpillées çà et là.

Tout semblait revenir à la normal.  

Le sage bouc à trois cornes prit quelques jours de congés bien mérités pour revoir ces congénères dans la contrée de la Kabylie profonde, le fennec borgne à trois pattes continuait ces leçons de poterie, et le guépard boiteux profitait allègrement de sa lune de miel avec sa compagne la jeune Pippa (sœur spirituelle de la petite amazone).

En contre partie, la planque des trois marmots face à une concurrence sans cesse en mouvement, dû se mettre à la page en offrant un nouveau service à la clientèle de la forêt enchantée : le "nuts driving ". En effet face à une recrudescence du nombre d'animaux toujours pressés de courir vers de nouvelles aventures, ce service fut une réelle aubaine.

Et ce fut la jeune Tifou qui fût nommé responsable de cette périlleuse expérience. Et comme rien ne vient sans raison, elle apprit le départ de sa chère compatriote Linou pour une destination moins stressante. Mais elle savait qu'elle devait la laisser repartir vers sa famille, à ces racines.

De retour avec une côte fêlée de sa lune de miel, le guépard boiteux fût tenter par les avances de la frêle Pimprenelle mais celui ci réussit à l'ignorer.Cette dernière ne fit qu'une brève apparition à la planque des trois marmots mais néanmoins son passage a su se faire remarquer, dotant que sa joie de vivre ne passe pas inaperçu. Notre kangourou préféré est reparti dans sa faune en laissant de bon souvenir derrière elle.

​Entre temps, Kinouille la petite grenouille en à marre de traîner dans sa mare et de croiser toujours les mêmes libellules. Elle souhaite goûter à autre chose que de coisser les mêmes rengaines et rêve d'une vie plus palpitante avec le crapaud idéal. Et malgré l'effort qu'elle a su faire pour s'ouvrir aux autres, elle doit avant tout ouvrir son esprit à elle-même.

​La petite amazone quant à elle ne dédaigna même plus regarder le nOux et cette indifférence le mine à petit feu. Face à ce manque d'ouverture d'esprit, il se fit une raison : s'il n'est même pas assez bien pour lui mériter un bonjour de sa part, elle qui sait si bien manier la politesse commerciale alors il doit enterrer tous sentiments à son égard et en subir les conséquences, celle d’être à son tour un hypocrite.

Le temps aidant, les regards précipités avec la belle tigresse ne lui paraissaient plus incertains qu'amers.

Certes les regrets étaient toujours présents, mais peu à peu, l'empathie prit place à l’indifférence.

​​

Elle était son amie, elle était sa Nanou

Elle lui dévoila sa vie, comme on cite un haïku.

Il l'écouta des heures, espérant que sa voix

Puisse avant tout l'aider, à supporter ce poids

Qu'elle seule ne put gérer, que son cœur la fourvoie

Par la suite regretter, de s'être dévoilée.

Elle prit peur et le fui, en espérant peut être

Qu'elle puisse oublier, cette faiblesse passagère.

​

Chapitre dix

Le petit énergumène prit un congé de quelques semaines pour réfléchir à sa situation aussi incongrue que futile.

Il en profita pour régler une dette qui devait être payée : trouver une concubine pour Pitoune la libellule épiscopale. En effet, après une soirée un peu trop arrosée de caramel et de fleur d'oranger, nOux promis que ce cher Pitoune ne devait plus rester seul face à cette jungle hostile et égoïste.

Il avait dans l'idée que ce furibond avait des atomes crochus avec la jeune Kinouille. Il suivi donc son instinct et fit en sorte que la magie opère...

Cela a prit du temps pour que la vérité s'éclaire à leurs yeux mais tout arrive avec un peu de patience.  

De retour de vacances loin du tracas de la vie commerciale, nOux reprit ces bonnes habitudes de travail avec entrain et insouciance.

Il retrouva les soucis là où il les avait laissés, pour peut être les atteindre d'une toute autre manière.

Les soucis de maman écureuil, les visites impromptues de la belle amazone, la réalité qui ne cesse de se dévoiler à ce pathétique nOux.

Tous ces petits détails qui font que cette vie est finalement est étrange et sans aucun sens.

Pourquoi une attirance envers une femme est-elle si idiote, si insensée? Que de se dire : elle me plaît ! Mais regarde-toi, tu ne te plais même pas à toi-même, pour quelle raison tu lui plairais?

Et tu n'as ni les armes pour la défendre ni le talent pour la séduire.

Et la réalité le rattrape : sans les mots charmeurs de ces nombreux beaux parleurs, les sentiments sincères ne sont mêmes pas perçus.

Entendons-nous bien : cette frustration n'est pas du fait de sentiments non partagés, mais de la manière dont ils sont perçus.

Quand noux la revit, éblouissante et charmante comme à son habitude à la planque des trois marmots pour mettre ses produits en ordres, il se dit la chose la plus censée qui soit : il n'est pas à la hauteur pour la combler.

Et pour reprendre les termes longtemps enfouis dans un coin de sa tête, il n'a rien à lui apporter, en ne sous-entendant rien de bien qu'elle puisse avoir besoin.

En fin de compte, le bilan est toujours le même : le temps passe et il est toujours le petit nounours d'autrefois.

Chapitre onze : carpe diem

Une période particulière s'annonça au sein de la forêt enchantée : la fête des pommes in love.

Pour ceux qui vivent dans une grotte et qui n'ont jamais entendu parler de cet événement, sachez que c'est le plus grand rassemblement d'animaux de la contrée.

On y vient parfois de très loin pour y frotter son museau afin d'y goûter aux spécialités culinaires qui y sont proposés.

Et bien sur la planque des trois marmots se doit chaque année de donner la meilleure prestation possible en proposant à ces convives un très large panel de choix à ces visiteurs férus de nouvelles sensations.

Afin de réussir dans cette tâche des plus ardus, l'enseigne fait appel à la famille castor. En effet, celle ci à la réputation, certes de travailler à des horaires adéquats, mais aussi de proposer des prix bas toute l'année défiant toute concurrence.

Et pour ce festival de la gastronomie, c'est le temps d'enterrer les vieilles querelles de pacotilles, et les ennemis jurés, planque des trois marmots et épicerie des branquignoles.    

Avec ce tumulte qu'est ce rassemblement, noux met tout son cœur à la réussite de ce phénomène de société.   

Cependant, quelques nuages gris arrivent encore à passer devant le soleil qu'est sa vie monotone.

Car bien qu'être entouré de ces compatriotes de travail, sa solitude se fait des plus présente.

La venue à une année bissextile en est peut être la cause, puisqu'une poignée de chamanes il y a fort fort longtemps auraient prédis que notre si bien aimée forêt rentrerait dans une aire d'hostilité encore jamais connue.

Certes ces balivernes et billevesées mises à part, cette nouvelle année empoignée à coups de fruits confits et de liqueurs de tous horizons, semble pour ce héros introverti, des plus incertaine et mélancolique.

Il ne possède pas cette insouciance si naturelle qu'aient les gens du peuple à manifester leurs joies et exprimer cet engouement pour célébrer la fin d'une date d'un calendrier.

Il est vrai que les mammifères ont un besoin irrémédiable de repères et de rythme dans leurs vies, un peu comme une balise, espérant avoir un certain poids sur leur existence.

Et c'est la période où l'on entend, après une assez frêle réflexion sur soi, que de bonnes résolutions seront prises, enfin tentées plutôt, afin de parvenir à un être meilleur.

 

Subir de la vie, de son courroux de son effroi

De parvenir un jour à se libérer d'un tel poids

Qui tel un fardeau tous les jours jamais ne s'épuise

A conquérir ces peurs les plus profondément enfouis

Pour parvenir un jour, à l'être qui exige

De dominer son monde, de maîtriser sa vie.

 

Lever les yeux au ciel, en regardant un jour

Ce ciel semblant si bleu, pour tous ces amoureux,

Mais nOuX ne connaissant, ce sentiment si simple

Ne peux se résigner à désirer ce fruit

Si interdit peut être, mais salivant son être

S’agrippant à ces rêves, tout au long de ces nuits.

Chapitre douze : flash-back de souvenirs

Une nouvelle des plus émouvante éblouie la monotonie de notre compère à la vie triviale : le mariage du bison valétudinaire.

Vous allez me dire mais qui est encore cet énergumène ? Et pourquoi on y fait mention si tard dans l'épopée de ce cher nOuX?

Et je vous répondrai vaut mieux tard que jamais et surtout chaque chose en son temps !

Pour en revenir à l'essentiel, ce petit margoulin avait certes travaillé quelques temps à la planque des trois marmots, mais c'est surtout en tant qu’intrépide voyageur avec le bouc à trois cornes que leur amitié se noua.

Ces trois larrons ont ainsi parcourus des kilomètres à travers les contrées les plus éloignés, bien souvent avec quelques patounes boiteuses.

Mais de l'eau à couler dans les ruisseaux depuis tous ces périples et c'est soirées arrosées de crème de bananier. Le temps passe mais ils leurs restes tout de même les photos et vidéos comme souvenirs "concrets" dans leurs jours de nostalgie éphémère.

Ce mariage est un symbole : il existe parfois un peu de justice dans ce monde, que la roue tourne comme dise certains. Que peut être il n'est jamais "trop tard" et que même si cela est rare, efforts sont récompensés.

 

En concordance avec cette union, il y a bien sur celui de Kinouille et Pitoune la libellule.

Une relation que, même si elle était pressentie à des miles à la ronde, son intensité n'aurait pu être prophétisée à l'avance.

Preuve que l'amour, tant bien même qu'elle puisse être envisagée comme probabilité, n'est certainement pas un sentiment figé ni statufié.

Etant spectateur de leur rencontre pour le moins singulière, le petit nounoux se remémore parfois cette joute incongrue.

Ces textos envoyés clarifiant sans nul doute les sentiments de chacun malgré leurs dénis à accepter la situation.

Ces mots qui trahissent une volonté de vouloir du bonheur dans un monde atrophier de sensibilité et où le plaisir éphémère du sexe à pris longtemps le dessus.

Cette canaille de nOuX ne peut s’empêcher de les envier, eux et les couples qui vivent cette harmonie en tandem. Qu'ils ont une chance que la plupart n'ont plus conscience avec le temps.

Néanmoins, nounoux partage leur victoire puisque Pitoune ayant lui aussi eu son lot de défaites parmi la gent féminine. Car malgré une amusante élocution celui ci n'a pas en sa possession un physique de séducteur aguerrit.

Et ce point commun avec nOuX la bien évidement aidé à leur partage de dialogue mais aussi lui donne un peu d'espoir feutré.  

 

Parmi les bons souvenirs stockés dans la petite besace du nOuX, figure une journée estivale particulière : celle d'une après midi passé chez la luciole Linou.

Tout commença comme à leurs habitudes à discuter de choses et d'autres sur une célèbre messagerie instantanée.

Notre héros profita de cette douce après midi ensoleillé pour rendre des dvd gentiment prêtés à la Linou et ainsi, sortir de sa grotte qui le retenait depuis assez longtemps déjà.

A sa grande surprise, elle l'invita à rester et à se restaurer. Et cerise sur le cageot, la jeune Nanou était elle aussi de la partie.

Malgré une collation des plus frugales, ce fût en très agréable compagnie que ce petit veinard passa sa journée.

Vous allez vous dire que c'est une situation pour le moins ordinaire mais derrière cet insignifiant rendez-vous, nOuX fût touché par ce témoignage d'affection aussi simple soit-il pour certain.

Et la luciole est certainement loin de ce douté que c'est le plus beau cadeau qu'elle lui a fait. Et ce souvenir est celui à lequel il s'accroche quand le ciel se noircit dans son esprit.

Vient ensuite une journée partagée avec maman écureuil.

Malgré ce que l'on pourrait imaginer, elle et nOuX ont très peu partagé de moments à l’extérieur de la planque des trois marmots.

La vie trépidante qui y règne en est probablement la raison ainsi que leur relation chef-employé.

Quoi qu'il en soit, à l'époque où notre chef préféré était tombée malade d'une cacahuète trop épicée, elle fût consignée dans sa hutte pour un repos forcé de plusieurs semaines.

Et le bouc à trois cornes eu la lumineuse idée d'aller lui faire une petite visite de courtoisie avec son coéquipier nOuX.

Habitant au fin fond de la forêt, les voila partis pour la demeure encore méconnue de leur leader avec pour seul bagage, une corbeille de sourires et de bonne humeur.

A leur grande surprise, c'est un havre de paix qui surgit de devant eux : le calme et le silence loin de tous ces animaux stressés, des arbres fruitiers à perte de vues, un potager recelant d'innombrables légumes enchantés...

Un petit coin de paradis qui ironiquement peut se montrer comme confinant additionné d'une trop grande solitude.

Rien de tel qu'un repas festif des plus envoûtant pour partager des rires avec passion afin de revigorer le corps maladif d'une écureuil fragile.

Après cela, elle put reprendre son travail avec force et conviction espérant à d'autres visites impromptues comme celle ci. 

Tous ces souvenirs en poche, nOuX se dit souvent qu'il est chanceux des êtres qui l'entoure, que c'est une richesse qu'il devrait mieux apprécier.

Qui devrait se focaliser sur les bons moments au lieu de trop s'attarder sur les soucis pour y trouver remède.

Chapitre treize : renouveau

Chapitre treize : renouveau

Maman castor avait prit sous son aile la jeune et distingué koala nommée Biboune.

Cette dernière d'un naturel décidé et discrète suivait les directives de maman castor avec ferveur et enthousiasme. Son sourire si sincère ramène notre héros dans le passé. En effet, cette simplicité lui rappel ces débuts dans le monde du commerce et de la vente en détails.

A cette époque, il n'était qu'un petit nounoux frêle et encore plein d'espoir encore même inexploré. Il subissait les pressions du travail sans sourciller et acceptait les moindres requêtes sans vraiment réfléchir.

Encore très affecté par sa peur des femmes, cela le rendait très timide même envers les femmes dont qui il n'avait aucune attirance. Il mit d'ailleurs plusieurs années à seulement pouvoir décrocher un simple bonjour à maman castor, elle qui est pourtant si sociable.

​

Et le temps passa, les déceptions et la perte d'une joie qu'il n'a fréquentée qu'hélas un bref instant lui échappe, qu'il se rend compte qu'il est devenu un être pragmatique et aigri.

C'est une forme d'évolution pour survivre à cette société qui écrase les plus faibles et gracie les plus ambitieux. Il n'est pas fier de ce qu'il est devenu : être obligé de hausser le ton pour se faire comprendre et de s'affirmer s'il pense que ces actions son justes.

L'ironie est que dans la société actuelle moderne cela est récompensée. Pour preuve une anecdote pour le moins flagrante :

Un jour comme beaucoup débuta pour le nOuX. Une noisette en amenant une autre, un matin il fut exaspéré d'une pomme de pin périmée mal rangée et la jeta au sol. Voyant cela, maman castor ne put passer outre ce manque de respect et décida de réprimander ce gredin de ce geste déplacé.

Chacun dans son désarroi face à une marque d'irrespect, ils se confrontèrent à ce qu'il y à de plus propre à l'humain : la fierté.

Fierté de ne pas céder face à ce que l'on croit vrai, juste. Mais si on s'arrête un instant et que l'on essaye un temps soit peu d'exercer de l'empathie, on se rend compte avec stupeur que son point de vue n'est pas le seul existant. Qu'il n'existe pas qu'une seule vérité.

Il ne pensait pas en venir là : évoluer vers un animal de plus en plus sur de soi et s'apercevoir que finalement cette force qu'il enviait tant aux autres, peux s'avérer en fin de compte, être à double tranchant.

Revoir l'amazone lui met toujours le cœur en émoi. Il sait qu'il parait comme impassible au vu de l’extérieur, que cela est perçu comme de l’indifférence.

 

Cette fierté que l'on se persuade d'avoir pour ne pas être reconnu comme faible et pour ne pas souffrir, nous enferment en fait à un carcan d'illusion.

Et certainement que cela il doit le payer en ayant aucun bon retour de sa part. Il voit enfin que cette attirance n'a pas lieu d'être.

Que l'utopie à laquelle il court ne peux être réalisé, que son bonheur ne réside pas vers un amour passionnel si convoité.

Le temps à finalement eu raison de lui : arrêter ces rêves déraisonnables que ce monde n'aurait pu lui donner.

Chapitre quatorze

Il y a deçà quelques décades, à une époque où les efforts étaient dument récompensés comme ils se devaient, notre peluche préféré nOuX se vit confronté à une triste réalité.

Cela se produisit alors que ce nounoux était encore petit et que son pelage n'était pas aussi doux et soyeux.

Durant son enfance, nOuX reçu une éducation adéquate à son environnement et alla à la prestigieuse école "les poussins redondants".

La maman du nOuX y enseigna et put le guider vers cette voix incertaine qu'est la vie.

Parmi ces camarades de classe, il y en avait une qui ressortait plus particulièrement : Mimoune la tourterelle.

Elle et nOuX vivaient une enfance simple et insouciante.

Ils s'embrassaient comme des adultes cachés dans un coin de la cours de la récréation.

Ces images d'enfance reviennent par bribes ponctuelles mais elles sont étrangement très claires : nOuX joue avec une petite fille aux long cheveux blond et bouclées.

Ils s'envoient un ballon de plage en plastique dans la cours de l'école et s'amusent innocemment. Mais il sait au fond ce qu'il va arriver et  son esprit d'enfant  ne peut interpréter ce qu'il ce passe.

Son père, un homme grand et silencieux, vient la chercher, la prend par la main et la conduit hors de cette cours qui est, pour cet enfant aux yeux limité et restreint, la limite de son monde.

Il la voit s'éloignée, traversant au travers de la clôture parsemée d'interstice de béton et de vide...

Ce souvenir aussi vivant que celui d'un avant veille, malgré son jeune âge, la marquer à tout jamais.

Et cela est peut-être une coïncidence que ce vécu soit en relation avec le fait qu'il ne supporte pas les adieux et "au revoir". 

On pourrait alors classer cela dans les traumatismes lié à son enfance car étrangement le terme "trauma" signifie blessure ou plaie en grec.

Aujourd'hui le nOuX est devenu adulte et à apprit, comme chaque hommes mûrs qui tente de survivre à ce monde, à vivre avec ces tourments.

Chapitre quinze

Avec le temps qui défile, nOuX se fixe vers le passé

Il y voit les joies, les doutes et quelques brins de voluptés

Une histoire ordinaire, mais pourtant surprenante

Parsemée de vérités, constamment si dérangeante.

​

La jeune Tifou quitte le nid, d'où elle tenait tous ces acquis

Cette entreprise ne lui rendant, ces espoirs s'empoignant en elle

Elle ne pouvait par conséquent, durer cette voix irrationnel.

Elle prit un sentier inconnu, afin d'atteindre son destin

Pour tenter de trouver au loin, une vie dont elle avait perdu.

 

Happé par cette infortune, constatant son impuissance

Notre héros aux poils brillant, fut face à cette évidence :

Devant une fatalité, sans cesse en déplacement

Le nOuX compris de ce fait, que ces êtres qui lui sont chers

Il ne peut les protéger, toujours autant impuissant.

 

La Nanou troublée et portant l'enfant d'un amour irrationnel

Semant l'ambigüité au sein de l'entreprise à l'avenir si frêle

Elle qui, il y a un temps, n'aurait pu s'imaginer

Porter la vie, porter l'espoir, d'une vie meilleure, qui peine à croire

D'un lendemain rectifié, et digne de son bon vouloir.

 

La Nanou en proie à ces envies,  esclave à cette peur de ne pas trouver la vie idéale malgré les forts sentiments qui l'habite.

Habitué à mentir à l'être qu'elle aime pour tenter de le retenir, de manipuler une vie qu'elle se persuade la meilleure.

Imprégnée de ce quidam mensonger dont elle est prisonnière, elle plonge irrémédiablement dans la paranoïa et le doute perpétuel.

Au sein de la planque des trois marmots cela sème la discorde entre ces illusions et ces aprioris.

En conséquence elle finit  elle aussi par quitter la planque des trois marmots une seconde fois, et cette décision qui est loin d'être sans remords, est sur l'instant un choix inévitable à ces yeux.

 

Seul l'avenir lui dira si elle a eu raison.

Chapitre seize

Arrivé à une certaine évolution, le jeune nOuX allant sur ces vingt cinq printemps, eut comme un élan à démontrer qu'il avait changé vers un animal plus pondéré certes, mais aussi plus aguerri.

Et il eu la force et le courage de réanimer la flamme tantôt vacillante qu'il avait eut la présomption jadis de dévoiler à la petite oursonne.

Sans vraiment réfléchir aux conséquences de ces actes, il lui envoya un bouquet de roses rouges et blanches pour la Saint Valentin en témoignage de son affection pour elle.

Comme beaucoup de ces intentions, celle ci fut mal interprété et l'être de son cœur prit peur face à ce geste.

Certainement que cela ne peut être compris, et même si dans les films hollywoodiens cela peut passer pour du romantisme que d'aimer une inconnue sans attendre de retour, dans la réalité, s'accrocher ainsi à des sentiments n'est pas logique et donc insensé.

Dorénavant, il a la capacité de mettre la culpabilité de coté et de dire que ce coup de foudre qu'il a vécu dans un lieu sacré a été un signe du Dieu Yahvé dont il a était imprégné.

La question qui subsiste c'est pourquoi. Pourquoi lui faire aimer cette femme s'il savait pertinemment que ce ne serait pas réciproque? Pour le faire réveiller? Car cela oui en effet l'a poussé à se poser les questions qui se devaient sur sa vie.

Cette culpabilité qui le rongeait à l'époque l'empêchant de dévoiler ces sentiments était du fait qu'il connaissait de visu sa famille.

Il y avait son jeune frère Vins qui avait étrangement des similitudes de caractère avec lui, comme un jour l'a souligné sa maman qui la toujours marqué, elle d'une nature douce et patiente au contraire de son père.

C'est certainement pour cette raison qu'il s'est sentit forcé  de prendre ces distances avec lui de peur de l'utiliser pour obtenir des informations sur sa sœur.

Ce coup de foudre, ces sentiments qu'il ne contrôle pas, ces rêves qui s'acharnent par leurs présences malgré ces dix années qui ont passés, sont la preuve qu'il ne doit pas combattre cette vérité mais comme beaucoup de choses dans ce monde, faire avec.

Vérité qui ne peut être prouvée et cela est surement mieux ainsi pour tout le monde car la comprendre est tout aussi ardu.

Comprendre que cet amour est déjà non désiré des deux parties. Et même si nOuX à une époque aurait été enchanté d'une telle relation, à ce jour cela semble être une voix illogique.

Il  ne la connait pas et ne peut donc affirmer qu'il l'aime pour ces défauts ou ces qualités.

S'il l'aime, c'est tout bonnement parce que cela a été implanté en lui et à son insu.

Et de manière logique et calculé, en analysant leurs caractères respectifs, leurs goûts, leurs passions et leurs ambitions de ce qu'il a bien pu entendre, ils ne sont pas fait pour s'entendre.

Reparler à son frère lui retourne ces pensées, le ramène au jour où son cœur s'est arrêté de battre quand elle lui a dit qu'elle n'avait pas besoin de lui.

Cette mort psychique lui a été fatal puisqu'il ne pourrait plus être heureux même aux cotés de la plus belle des amazones.

Et il ne tient pas à vivre cela pour le confirmer.

A une époque, après avoir été touché par la foudre de l'amour, nOuX se mit à réfléchir à son existence ainsi qu'à sa place dans le monde.

Et, d'une nature réservée, il était isolé parmi les croyants d'un Dieu encore peu connu. C'est alors qu'un animal doté d'une bonté naturelle débordante, Ficus le renard, aborda la petite peluche introvertie dont cette histoire est l'aventure.

Ce renard avait intrigué le nOuX pour sa compassion à l'égard des autres et son état d'esprit qui imposait un profond respect.

Par sa patience avec lui, nOuX su voir une autre facette de ce monde hostile et réfractaire à la générosité gratuite.

Ficus avait un frère, Toutoune le panda, au tempérament différent certes, mais ayant les mêmes convictions auxquelles nOuX voulait s'accrocher.

Ils partagèrent la passion des films et des scénarios hors normes sortant de l'ordinaire.

Leur parler franc de simplicité le rassurait et c'est sans doute pour cela qu'il s'est tout d'abord confié au Panda sur ce lourd secret qui le rongeait depuis trop longtemps.

Avec la frénésie du temps qui court et de cette société qui nous plonge dans notre petit univers personnel, ils se sont perdus de vue.

Mais il arrive que, de temps à autre, nOuX, le panda et Momo le bouc à trois cornes se réunissent pour ripailler et se remémorer les bons souvenirs d'antan et prendre de leurs nouvelles et ainsi partager des peines et des rires qui nous font sentir vivants.

Chapitre dix-sept

D'une matinée de printemps ensoleillée, parsemée de nuages vagabondant au gré du vent, le petit nOuX se repose à l'ombre d'un grand arbre majestueux, surplombant une prairie isolée au fracas du monde animal.

Les douces brises qui chatouille son museau et lui rafraichissent son pelage de cette longue marche essentiel pour atteindre ce lieu éloigné et calme lui paraissent comme un tribut mérité.

L'herbe tapissant à foison autour de cet ancêtre subissant les outrages du temps, permet au nounoux de s'allonger paisiblement et de retrouver une béatitude qui fait ressortir nostalgie et souvenirs.

Arrivé à un stade de son adolescence, continuant à suivre des cours pour parvenir à un animal sociable et suffisamment cultivé, le petit nounoux fit la connaissance de la petite Sandine.

D'après ces souvenirs, elle était énergique, travailleuse, et toujours d'une humeur joyeuse, au contraire du nOuX, qui même étant petit était renfermé.

C'est d'ailleurs cette particularité qui prédomine et qui est fixé à sa mémoire : son sourire naturel étincelant qui était certainement une façon d'aborder, sans forcement en être consciente à l'époque, une vie future encore incertaine.  

Leur amitié était la plus saine qui soit: simple et sans raisonnement, bref des enfants jouant à la paume parce qu'ils aimaient cela.

​

Avec l'assuétude du ronron d'une vie commerciale palpitante, nOuX s'isole toujours un peu plus et par voix de conséquence s'éloigne des animaux de l'épicerie des branquignoles.

Et bien qu'ils les voient brièvement de loin, il s'aperçoit de quelques changements notables dans leurs vies.

Il y a tout d'abord la jeune Kinouille, dont la transformation fut fulgurante, principalement sur le coté personnel: un sommeil qui s'améliore, des mauvaises habitudes alimentaires abandonnées, en résumé, un nouveau rythme de vie qui prend un autre tournant.

Tout cela n'est pas le fruit du hasard, mais d'avoir trouvé son âme sœur, le fameux Pitoune. Celui-ci, lui aussi semble avoir trouvé un équilibre de vie approprié pour satisfaire au mieux sa compagne. Dorénavant plus sur de soi et attentif à sa personne,  Pitoune s'est métamorphosé, lui qui il n'y a pas si longtemps, avait perdu l'espoir du bonheur de la vie conjugale.

Leur couple semble avoir trouvé un équilibre dans ce monde qui n'est pas toujours docile.

 

En revanche, pour la petite Biskotte, le changement est  moins significatif certes, mais il se fait tout de même ressentir sur une apparence moins stressé et plus enclin à la sagesse.

La marmotte semble avoir trouvée chaussure à sa patte et comme un changement ne vient jamais seul, elle souhaite elle aussi s'exiler de la forêt enchantée, probablement afin d'oublier un passé lourd d'expérience dans l'entreprise qui la prise sous son aile.

La jeune Tifou, quant à elle, lance quelques regrets d'avoir changé de voix et se rends compte avec une certaine amertume que l'herbe peut être épineuse au loin.

Malgré le temps qui s'écoule, la peine de maman écureuil ne faiblit pas :

Un travail satisfaisant certes mais pas toujours apprécié comme il se doit.

Encaisser des injustices qui, même si elles sont gérées intérieurement, peuvent à tout moment donner l'envie de tout claquer d'un jour à l'autre.

Et le manque d'affection qu'elle devrait recevoir n'arrange pas les choses.

Cette douleur qui s'exhibe quand on l’attend le moins n'est toujours pas chassée.

​

Un soir, en papotant chiffon avec son ami le panda, nOuX eut comme une remise en question.

En effet, Toutoune lui fit cette sage réflexion : "il faudrait arrêter que tu sois spectateur de ta vie, et en devenir acteur."

La peluche ne put qu'acquiescer à cette vérité pleine de bon sens.

Cependant est-ce vraiment une si bonne chose?

Ce monde qui tourne à plein régime et à l'envers est remplit d'acteurs aussi stupides qu'égoïstes.

Et nOuX ne pense pas être supérieur à eux et il n'est pas prêt à relever le niveau, en tout cas pas pour le moment.

Néanmoins il serait avisé d'émettre qu'un effort de sa part pour sortir de son petit cocon, aussi douillet soit-il, lui rendrait grand service.

Mais la peur de l'échec est la plus grande.

nOuX pourrait partir voyager, voir du pays mais seul il n'en voit pas l'intérêt.

Puis son esprit reste focaliser sur les risques et potentiels dangers, ce qui est une barrière de plus à franchir.

Chapitre dix-huit

Le ciel s'assombrit soudain au dessus de la planque des trois marmots.

La petite amazone, elle qui donnait de l'exotisme à une entreprise déjà cosmopolite, décida de prendre son paquetage et d'aller vers de plus fraiches aventures.

Certes cette décision ne surpris personne au vu de sa nature de baroudeuse, mais le vide que désormais elle place derrière elle semble être sans fin.

Le quotidien du monde commercial reprend son court mais avec une certaine amertume qui laisse l'air chargé de nostalgie.

​

L'amazone est partie, l'amazone s'est sauvé

Dompter une autre vie, une autre destinée

Elle a changé de voix, pensant mieux s'épanouir

De ce monde insensé, qu'elle n'ose encore fuir

Un jour certainement, nOuX la retrouvera

Avec à ces côtés, un être lui disant

Ce dont elle à besoin, que tous lui enviera

Et de la voir ainsi, nOuX pourra alors dire

"Elle est heureuse sans moi", cette page doit se finir.

 

La vie continue au fil du vent, la planque des marmots toujours travaillant

Pour mener à bien la gastronomie, de cette vallée toujours affamée

Maman écureuil pendant ce temps là, suivit un régime pour lâcher du poids

Pour reprendre alors une vie en main, que le temps a pris beaucoup de chagrins

​

Elle vit désormais, depuis des années

La chaire de sa chaire, pour son "ptit" bébé

Malgré les soucis, embuches et tracas

Elle persiste et signe, face à tout cela

Tondre sa pelouse, cueillir des légumes,

Un quotidien qui, l'aide à oublier

Un passé chargé, qui lui fait penser

Qu'elle doit repartir, qu'elle doit s'exiler

Chapitre dix-neuf

nOuX est attristé de voir que beaucoup d'être qui vivent sur cette planète isolée ont un point de vu erroné sur l'amour, qui est pourtant le sentiment le plus simple qui soit.

Aimer ses parents, sa famille, ses amis, ses enfants, son prochain, se manifeste sous bien des manières.

Comme l'a déclaré un certain Martin L.K., nous devons tous apprendre à vivre comme des frères, sinon nous allons tous mourir ensemble comme des idiots.

Si l'on dit qu'il est possible d'aimer son enfant malgré toutes ces erreurs et parfois pour certains, même si la colère et la haine sont de la partie, cela est facilement compris.

On entend souvent dire que l'amour en couple est comme une flamme que l'on doit continuellement alimentée et surveiller pour ne pas qu’elle s'éteigne.

C'est peut-être le romantisme de nOuX qui fausse son jugement, mais il reste persuadé et s'accroche à l'idée que si un couple dit un jour "je ne l'aime plus", c'est qu'il ne ce sont jamais vraiment aimer.

Que ce qu'ils ont partagé était voilé. Cela paraissait pour de l'amour et de l'affection mais cela n'était qu'un leurre.

nOuX à malheureusement été témoin de couples bernés par cette illusion.

Il y a les rêves et les ambitions personnelles qui peuvent rendre aveuglent mais dans beaucoup de cas le sexe reste le principal moteur de cette supercherie.

Le nounoux donnait le conseil aux filles avec qui il parlait d'attendre un moment avant de coucher avec l'être aimer.

Cela restait un bon moyen de filtrer les réelles motivations de leurs partenaires mais bien souvent elles tombaient elle aussi dans la tentation.

Après cela, le jugement est faussé sur les sentiments s’ils n’ont a pas assez à appris à connaitre l'autre.

 

Quand on aime, cela est à vie et éternel.

On peut l'enfouir, l'enterrer mais il reste là.

Le nOuX a toujours été plongé dans le monde du rêve.

Comment espérer aimer une femme pendant dix ans et toujours y arriver? L'espoir, qui est alimenter par les rêves ou illusions diront certains.

L'espoir de devenir différent, meilleur et ce qu'elle attend.

De pouvoir donner ce qu'il faut, ce dont elle a besoin.

 

Abordons un aspect de la vie du nOuX qui n'a pas encore été abordé.

Quand il eut été touché par la foudre il y a une décade, notre protagoniste préféré eu une toute nouvelle perspective de vie sociale.

En effet, rappelons que la petite oursonne avait une petite fille, et par voix de conséquence, ses sentiments englobaient aussi sa progéniture.

A une période ou cela peut passer pour inutile que de vouloir aimer un enfant qui n'est pas le sien, nOuX ne s'est pas vraiment interroger à l'époque sur le pourquoi.

Accepter ces deux personnes dans sa vie était aussi logique que naturel.

​​

J'ai souvent rêvé, d'être à tes cotés

Le jour et la nuit, à te contempler

Te prendre la main, comme un ptit enfant

Sentir ta chaleur, mon cœur palpitant

Ton sourire guidant, mes pas indécis

Tes rires enivrants, m'apportant la vie

Vie que j'ai perdue, quand tu m’annonças

Jamais je serais, cet ultime choix

 

Pourquoi sourire, pourquoi mentir

A tous ces gens, si mécontents

De vivre une vie, une existence

Si dérangeante, et si charmante

Tous ces plaisirs, qu'on n'ose fuir

Tous ces soucis, qui terrifient

Un jour peut être, tout oublier

A nouveau naitre, pour pardonner

Choix et erreurs, qui son gravés

A tout jamais, dans le passé

 

Envie de m'envoler, envie de m'exiler

Trouver une autre vie, une autre destinée

Où je pourrais enfin, oublier ces chagrins

Qui me font perdurer, sur ce chemin sans fin

Mais vers où ce tourner, pour aller de l'avant

Dans un monde insensé, qui nous donne mais reprend

Comment trouver sa voix, devant tous ces tourments…

 

Il y a maintenant dix ans nOuX écrivit cette lettre :

« Chère petite oursonne,

Je t'écris cette lettre afin de t'avouer quelque chose dont il n'est pas facile pour moi de te parler.

Ton retour à la vérité m'a fait beaucoup plaisir, seulement je ne savais à quel point cela aurait eu une incidence dans ma vie.

Je ne peux t'expliquer comment ni pourquoi est-ce arrivé, mais je suis tombé amoureux de toi à l'instant même où je t'ai vu.

Je n'ai pas pris réellement conscience sur le coup de ce qui m'arrivait, mais ce fut le plus beau moment que je n’ai jamais vécu.

En plus de ta beauté physique, j'ai été touché par celle de ton cœur.

L'humilité que tu as eue afin de revenir sur tes pas m'a vraiment impressionné.

Je me rappelle d'un jour où nous étions à l'étude de livre et que pour la première fois tu as répondu.

A ce moment là j'ai pris conscience grâce à toi de ma pauvreté spirituelle et tu as été la première personne qui m'a donné une remise en question de moi même.

Je ne pouvais qu'imaginer la peine et la frustration dont tu souffrais, mais je n'ai eu la force ni le courage de t'aborder comme un ami auquel tu avais besoin.

Je suis donc en partie responsable de ce qui t'arrive aujourd'hui.

Je n'explique pas ce que je ressens pour toi.

On ne se connait pas et on ne s'est même jamais parler.

Il n'empêche que tu me manques. »

​

Ce monde l'aura à l'usure du temps. Ce monde tel un immense saladier de macédoine de bêtises en tout genre le rend totalement perdu.

Fatigué d'être seul, de ne pouvoir partager ces envies et son ressenti à la moitié qui lui manque, en étant incomplet, à moitié vide.

 

Le nOuX voit enfin le bout du tunnel : la fin d'un combat trop longtemps perduré.

Il est capable du meilleur comme du pire, mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur.

C'est la lutte du pot de terre contre celui du pot de vin

La fin d’un calvaire pour les animaux auxquels il a soudoyé tant. Aux femmes à qui il à fait peur et dont il n'a fait que mouvementer leurs équilibres.

Le terminus d'un long trajet dont il a toujours cherché un sens.

Chapitre vingt

Envie de tes bras, sentir ta chaleur

Etre contre toi, partager tes peurs

Ecouter tes soucis, t'aider à les combattre

Comprendre tes envies, surmonter nos obstacles

 

M'évader de ce monde, qui peut à peut m'excède

Tous les jours un peu plus, d'un long silence qui saigne

Vieillir à tes cotées, ignorant même la mort

Voir ce monde s'écrouler, qui peut à peut s'endors.

​

La petite Kinouille, portant la vie en elle

Supporte la douleur, d'une pression maternelle

Une nouvelle vie commence, pour alors aboutir

Transmettre son savoir, une raison de subir

Un monde corrompu, sans cesse oppressant

Mais cet enfant venant, portant l'espoir en lui

Redonne de la force, au Pitoune adoucit

 

Profitant de l'outil virtuel le plus utilisé dans la forêt enchantée, notre protagoniste, le frêle nOuX, put retrouver des connaissances éparpillés aux quatre coins de chère planète bleue.

Parmi ces accointances endormis, il y avait son cadet Tounix.

Durant la jeunesse de la petite peluche imberbe, ces deux acolytes nouèrent amitié lors d'échanges musicaux et écumèrent les sauteries en trimbalant leurs "boite à frissons".

 

Son don à exprimer si jeune les mésaventures de sa vie au travers de son instrument, rendait le piti nounours pantois.

Le fait qu'il soit  immergé dans un monde qui lui est inconnu et dont il a toujours voulu appartenir, l'univers si fermé des artistes.

Encore aujourd'hui la peluche mal habile cherche son talent enfouis, cette voix qu'il pourrait aborder pour supporter cette vie si monotone.

Comment apprécier un univers dont on n’appartient pas, où on ne peut prouver sa place?...

Tout le monde n'a pas de talents artistiques ou autres pouvant être reconnu par la société.

Voyant le chemin parcouru par son acolyte durant ces années, malgré les pierres et les ronces qui ce sont présentés à lui, il ne peut qu'être fier d'avoir fréquenté un bref moment ces péripéties en sa compagnie.

Chapitre vingt-un

Arrivé dans ce monde, faible et encore fragile

Le nouveau né Pinouille, voit de ces yeux qui brillent

L'union de ces parents, qui ont subi la vie

Qui lui donneront tout, que demain soit béni

Lui apprendre les bases, lui inculquer les lois

Et lui faire discerner, les soucis et les choix

Le paternel Pitoune, de son passé lesté

Prodiguant son savoir, lui donnera les clés

Que démontrer sa joie, que serrer dans ces bras

L'être qui est peiné, est le plus grand des pas

 

La Kinouille quant à elle, lui contera sa route

Par où elle est passée, ce qu'il faut contourner

Pour esquiver ces pièges, qui semble attrayant

Mais une fois gouté, nous semble écœurant

Que donner de son temps, d'écouter son prochain

N'est pas toujours aisé, mais fait le plus grand bien

Que le rire est une arme, le sourire une armure

Nous aidant à survivre, continuant l'aventure.

Chapitre vingt-deux

C'est l'histoire d'un nounoux, une vie peu banale

Une intrigue fantastique, d'une vision animale

Des rencontres magnifiques, des blessures infernales

Des regards passionnés, des tracas et des larmes

Le malheur se faufile, même dans un paradis

Jamais il aurait cru, de vivre ces soucis

 

Des conseils partagés, des chagrins résolus

Des mots non appréciés, des amitiés déchues

La peur de devancer, une volonté trop forte

De voir s'effondrer, illusions déficientes

 

Vivre dans cette forêt, rencontrer des amis

Lui a donné la force, de subir l'ennui

De cet amour factice, qu'il ne put ardemment

Oublier d'un seul geste, ces rêves s'empoignant

A ces désirs cachés, qui resteront perdants

Mais aussi à ces heures, qu'il ne soupçonnait pas

Dont il a échangés, avec beaucoup de joie

Anecdotes et fous rires, les envies et sourires

Simple et revigorant, tel un banal enfant

 

La charmante amazone, son regard malicieux

La candide Nanou, un rire fabuleux

Le fameux bouc à cornes, son humour décapant

La petite Kinouille, au cœur attendrissant

La marmotte Biskotte, sa gentillesse innée

Toutoune le panda, philosophe avisé

Sandine la coccinelle, au sourire rayonnant

Le valeureux Pitoune, ces bras réconfortants

La maman écureuil, sa bonté infinie

La Linou et Tifou, cette amitié finie

Le bison indompté, d'une vie sans équerre

La petite oursonne, sa beauté légendaire

Le koala Biboune, son visage angélique

La douce Pimprennelle, à la voix fantastique

 

​

"Je devais essayer"

​

Il y avait longtemps, que tous mes sentiments

N'étaient pas écoutés, que j'avais enfermés

Et qu'il m'était forcé, à jamais d'enterrer

Ces espoirs inconnus, que je pensais partis

Ces reves révolus, que je croyais perdu

Mais un jour tôt ou tard, cela devait paraitre

Comme un ultime souffle, un renouveau peut-être

Une force rebelle, qui m'enleva les craintes

 

De retomber encore, vers la réalité

Que je ne pouvais plus, accepter sans lutter

Lui offrir des fleurs, le jour des amoureux

Pour au moins une fois, ressembler à tous ceux

Qui expriment leurs joies, leurs amours passagers

Qui des années plus tard, beaucoup vont regretter

Chapitre vingt-trois : Le guépard boiteux et la jeune Pippa

Ce fût par une fraîche nuit d'été que tout commença.

La lune éclairait cette douce nuit par sa belle lueur apaisante,

Le guépard féru de nouvelles conquêtes était en route pour la savane profonde. Il galopait à pleins poumons comme à son habitude quand il entendit la détresse d'une jeune pingouine apeurée.

N'écoutant que son courage, celui ci bondit vers cette âme en quête de soutien.

Sortant d'une soirée trop arrosée, la jeune Pippa erra seule dans la nuit afin de décuvée son excès d'alcool. Et ce fût là, la goutte d'alcool de trop qui permit au vase de sa conscience de déborder.

En effet, du fait de sa notoriété, cette pingouine qui vivait en apparence une vie de rêve, avait en fait une vie dénuée de sens et de réel bonheur.

Elle subissait alors les affres d'une existence remplis de superflus et d'excès.

Notre compère au grand cœur ne se fit pas prier pour venir en aide à cette malheureuse.

Soulevant ces cheveux (certainement une perruque) pour l'aider à mieux vomir sans se salir, leurs yeux se rencontrèrent. Et c'est à cet instant que la magie de l'amour fit son apparition.

Imaginez la scène : deux êtres que de prime abord rien de disposait à se rencontrer étaient là, telle la perfection réunit sous l'astre silencieux qu'est la lune pour seul témoin.

Chapitre vingt-quatre : nOuX et le Nerium Oleander

Tôt ou tard, nOuX ne pût échapper à ces démons.

Ils l'ont finalement rattrapé, et subit inévitablement leur courroux.

Que ce soit la petite oursonne, la petite amazone ou les autres animaux de la forêt qu'il a eu la présomption de vouloir aider, celles ci n'auront plus besoin d'avoir peur de lui puisqu’il ne représentera plus une menace pour elles.

Bien qu’être entouré de tous les animaux de la forêt l'ait aidé à vivre avec l'idée que vivre est cadeau, pour lui cela reste être indubitablement un cadeau empoisonné.

Vivre avec ce laurier rose c'est comme être maître de sa vie comme de sa mort.

Maîtriser ces bons comme ces mauvais instincts.

Pouvoir dire j’arrête ce jeu stupide qui n'a aucun sens et que la plupart des gens subit sans réfléchir.

Il sait que la majorité des mammifères refusent l'idée d'abandon surtout face à l’échec mais lui n'a pas vraiment le choix, il ne peut forcer les autres à l'aimer ou à percevoir ce qu'il voit.

Et si par cet acte, elles peuvent être libérées de la peur que cet animal leur soudoie, à ces yeux cela en vaut la chandelle.

Chapitre vingt-cinq : nouveau départ?...

Finalement, petit nounoux après moultes années passées à travailler à la planque des trois marmots, décida d'aller voir si l'herbe était vraiment plus verte ailleurs.

Il culpabilisa pour maman écureuil, elle qui avait tant donné pour qu'il soit accepté dans l'enseigne la plus renommée de la forêt. Il prit alors sa plus belle plume et se concentra pour trouver les mots les mieux adaptés à ce qu'il n'aurait pu trouver par voix oral.

 

" Chère Maman écureuil, je me permets de vous témoigner ma reconnaissance et mes remerciements pour la confiance que vous m'avez accordé toutes ces années. Vous avez usé de patience et de gentillesse à mon égard ce qui m'a motivé à garder ma rigueur au sein de cette modeste entreprise.

Malgré des hauts et des bas, nous avons pu trouver un équilibre à notre relation fraternelle qui a su tenir bon malgré le mauvais temps. Vous avez eu la force de me pardonner pour ces cacahuètes mal placées et cela doit vous être comme une trahison que de vous annoncer mon départ de la sorte.

J'espère juste que cette confiance que vous avez eu la bonté de m'accorder, ne deviendra pas rancune à mon égard et envers les autres.

J'ai eu beaucoup de plaisir à partager les fous rires et les tracas du monde commercial et cela reste une très belle expérience que je ne peux regretter.

En espérant de vos nouvelles, je vous souhaite bon courage pour la suite de votre aventure qui saurait être, sans nul doute, des plus palpitantes. " 

 

Il prit son baluchon et quelques noisettes pour le voyage, et laissa derrière lui tous ces problèmes certainement pour en retrouver d'autres.

Mais peu importe, la fuite est une solution, momentané, éphémère, mais la plus simple.

Une façon d'enterrer des choses qui devraient refoulés à jamais.

Parce qu'il n'accepte pas le fait qu’être honnête soit mal vu.

Qu'aimer dans ce monde signifie parvenir à coucher, en impliquant de montrer que le meilleur de soi, de manipuler ou draguer comme ils disent.

Peut être faudrait-il qu'il évolue, s'adapte pour survivre ou mieux vivre en société.

Mais certainement, son intuition le rattrapera, comme elle la toujours fait, l'attirant vers des gens qui ont besoin d'aide même si eux ne le savent pas encore...

Chapitre vingt-six : la peur

De par les montagnes et les vallées amoncelées de pierres et de mauvaises herbes, nOuX se promène à la recherche sans doute de réponses à ces interrogations, aussi nombreuses et futiles soient-elles.

Pourquoi la peur est-elle omniprésente dans son esprit et jusqu'à quand elle gravira autour de notre petit compagnon à poils courts.

Car beaucoup de ces inactions sont dus de la peur d'échouer et ces potentiels échecs restent, tel le supplice de tantale, une cause qui semble indéfectible.

 

La peur est là, stagnante, prête à montrer le bout de son museau au moment le plus propice et annonciateur.

Il l'enferme dans un univers mensongers et trouble la perception du nounoux.

L'image perçu alors est modifiée et assombri pour mieux atteindre l'objectif voulu.

Cette peur devient une drogue puissante et la surmonter n'est certes pas aisé mais tout de même envisageable dans la mesure où la volonté de s'en sortir prédomine.

Partir de cette entreprise qui la formé, instruit et forcer à côtoyer la population dans son élément le plus révélateur qui soit, la fait évoluer de manière radicale.

La rencontre de ces clients à qui l'on doit politesse et courtoisie même quand le moral n'est pas au beau fixe et que le ciel est gris dans son bourrichon, a aiguisé son caractère afin de mieux s'intégrer à ce monde de banalités et d'apparence sur fond de transactions commerciales.

Il ne pourra jamais oublier toutes ces rencontres qui lui on tant apporté et qui l'on changé assurément.

Même les bonnes choses ont une fin.

Sachons les apprécier à leurs justes valeurs et les laisser nous déterminer ce que nous sommes.

Ressasser le passé diront certains est aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois.

Et d'autre diront qu'occulter nos erreurs est gage d'en refaire les frais.

Il y a certainement un juste milieu à réaliser afin d'en avoir les bénéfices sans les désagréments.

Chapitre vingt-sept

Quelques années passèrent quand notre héros nOuX décida enfin de revenir sur ces pattounes pâlichonnes par ce long périple auquel il a traversé.

Ereinté mais c'est satisfait qu'il revient parmi les siens, et avec des souvenirs pleins sa besace.

Avec l'agitation de sa traversé fantastique, il n'y eu peu de temps pour penser aux êtres qui laissa derrière lui.

Et revoir ces chemins familiers, ces visages d'autrefois lui redonne une jeunesse tantôt vacillante.

Les peurs qu’il avait laissées derrière refont surface tel un iceberg sortant de la brume.

Mais est-il prêt à les affronter et à les vaincre?

Certes ces années sans y penser peut-être bénéfique pour y voir plus clair.

Mais certaines choses sont souvent immuables avec le temps.

Et cela nOuX le sait pertinemment.

Enterrer les tracas reste une solution partiellement éphémère.

Ce retour parmi les siens ramène notre petite peluche vierge à la réalité sociale, ce qui ne lui fait pas le plus grand bien. Ce comeback signifie une volonté de reprendre les choses là où ils les avaient laissées et de surcroit, lui regonfle le cœur et l'esprit des ces innombrables questions.

Certes le temps qui s'est lentement consumé loin de la vocifération d'une population sans cesse ronchonnant, l'a amené à posséder un état d'esprit plus affuté et percevant les craintes de manière beaucoup plus claire et pondérée.

 

 

Ce doux soleil caressant ses poils encore asséchés par un hiver rude et revêche, lui réchauffe l'espoir d'une vie meilleure. Assis sur un rocking chair, il se balance d'avant en arrière tel un ancêtre attendant son heure sur sa terrasse en regardant défiler les enfants devant lui.

L'herbe verte à foison se trémoussant au caprice du vent, les oiseaux se chamaillant d'arbres en arbres, les nuages se dessinant lentement en objets les plus insolites les uns que les autres...

Le temps semble ralenti et à l'allure d'une carte postale éméchée.

Un retour à la simplicité qui ramène le petit nounoux aux "choses" essentielles.

Un chat passant à ces pattounes lui rappel une ancienne amitié perdue par la loi du temps.

Il s'agit de Kinoux le matoux.

La singularité de ce chatounet était son calme inébranlable même dans les situations les plus périlleuses.

Ayant vécu une enfance douloureuse d'un "propriétaire" violent, leurs débuts d'amitié ne fut pas sans crainte de la part de ce piti matoux.

Mais le temps aidant et beaucoup d'attention plus tard, finalement la confiance s'est installée et n'a plus jamais déménagé.

Chapitre vingt-huit

Le temps s'écoule si vite...

Notre passé s'accumule tel des livres prenant la poussière sur une vieille armoire.

Par moment on est tenté et l'on s'en approché mais apercevoir le titre nous laisse une sensation d'amertume pour certains et de nostalgie pénible pour d'autres.

Contempler cette bibliothèque qui ne cesse de s'accroitre sous l'effet d'expériences tant bénéfique que celle dont on se serait bien passé, fait éclore une mélancolie jadis enfouis par le temps.

Qui aurait dit qu'une simple existence recélerait autant de détails qui constituent et compose ce qui nous définit en tant qu'individu.

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Petit nounoux a besoin de vacances et prévoit de partir très loin afin d'oublier quelque temps ce présent si austère qui arrhasse notre compagnon d'infortune.

Un changement total de panorama n'aura qu'un effet positif et qui sait peut-être pourra-t-il enfin trouver une voix plus adéquate à laquelle il saurait enfin exceller.

Une fois n'est pas coutume, ce cher nOuX repart en vacance en compagnie du bouc à trois cornes et c'est au pays des caribous et écureuils enchantés que leur destination se défile.

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Il a hâte de gouter à l'hospitalité légendaire de ce pays aux facettes diverses et cosmopolites.

C'est un long périple qui les attend et bien que n'étant pas de nature de baroudeur, ce "road trip" pourrait s'avérer être insolite.

C'est surement ce qu'il manque à son quotidien : de l'aventure à foison et accepter les éventuels imprévus.

Chapitre vingt-neuf

Fier de nouvelles aventures à découvrir et de nouveaux sentiers à pâturer, notre nounoux préféré décida qu’il était grand temps de s’envoler vers une destination encore méconnue  parmi ces congénères : le pays magique des érables immaculés.

Téméraire mais non trop idiot, il savait que cette quête n’était pas sans danger et demanda l’aide à l’intrépide bouc à trois cornes, qui lui aussi avait soif de découverte. Armé de baluchons bien remplis et d’espoirs dans leurs cœurs, ils se mirent en route vers ce nouveau continent.

 

Pour atteindre ce lieu étendu, une longue traversée leur ouvrait les bras mais une coque sûre et un vent favorable adoucit leur route.

Comme attendu, le dépaysement fut complet. Avec une langue étrangère, des comportements plus civilisés, de la nourriture à foison et plus cosmopolite que jamais, l’immersion est atteinte.

 

Petit nOuX visite un quartier populaire et se sent comme happé par la nostalgie lyrique de son chez soi. Les auberges auxquelles ces deux larrons s’arrêtent durant ce périple sont des plus éclectiques, chacun possédant son charme bien à eux. Ils deviennent havre de repos bien mérité après de longues marches à travers ce continent révélant peu à peu ces secrets.

Il put gouter au fameux burger aux petits pois pataugeant doucement dans sa sauce, au célèbre « fish & chips » et sa cultisme soupe de potiron et moultes met fin qui ont su assouvir sa faim. Sa soif, quant à elle, bien que n’ayant pu trouver remède, il dû la satisfaire tant bien que mal est ainsi survivre à cette terre inconnue.

 

Il rapporta souvenirs ensoleillés et images colorés pour ces compagnons restés à quai. Et essayant de prodiguer les valeurs qu’il a bien pu observer autour de lui, bien qu’en ressorti plus riche d’enseignement, ce petit être poilu ne peut se résoudre à ce questionner sur ce que ce voyage a bien voulu lui apporté.

Chapitre trente

L'usure du temps a finalement eu raison de la peluche à l'histoire futile et trop courte.

Des années à ranger des noisettes et des pommes de pins à la planque des trois marmots a eu la conséquence logique d'une santé fragilisée et un dos craquelé et prêt à se rompre à un ultime effort.

Malgré cela, il ne regrette rien et si c'était à refaire, il recommencerait sans hésiter.

A l'instant où il l'a vit son visage, sa vie a changé et à prit un tournant différent.

Le temps s'est comme freiné à l'instar d'un film à l'eau de rose et il observa cette oursonne belle et sans artifices dans un endroit sacré et protéger accompagné de sa descendance.

On pourrait penser que la savoir heureuse dans les bras d'un autre le rendrait jaloux mais il n'en est rien.

La savoir épanouie est une douce nouvelle et si cela affirme que ces sentiments sont caducs, il sait désormais que cet évènement, cette rencontre qui le marquera à tout jamais.

Il sait dorénavant qu'il sera éternellement seul.

Que la personne qu'il aimait ne pouvant l'accepter, aucune autre ne le pourrait aussi.

Cette sensation qu'il lui manquera toujours une moitié de lui, lui fait saisir que le meilleur de ce qu'il aurait pu devenir n'existera jamais.

Sans elle il ne saurait être un verre à moitié vide ou plein, peu importe, incomplet.

Comment s'épanouir si l'on est seulement la moitié de ce que l'on devrait être?

Parce que ajouter à cette carence, qui n'est pas négligeable, l'imperfection naturelle, cela n'arrange en rien au futur de notre héros aux poils luisant de confusion.

A cela s'ajoute la fatigue aussi bien physique que morale qui contribue à l'apparition d'un personnage blasé et finalement démotivé par un quelconque avenir.

L'idée d'avoir un jour une famille lui doit être écarté au sein d'une société triviale et sans but concret.

Pour tenter de trouver réponses et, en plus de ces bêtises passées, en buvant liqueurs de tous horizons, nOuX a irrémédiablement écourté son espérance de vie qui lui semble comme un poids supplémentaire.

Sa famille, ces amis lui ont tant donné.

Il ne peut alors qu'effleuré ce que les âmes isolées peuvent avoir à subir lors d'une épreuve.

On ne peut sous-estimer l'influence des épreuves face à nos futures réactions.

"Un sacrifice trop long peut changer le cœur en pierre" William Butler Yeats

 

 

Peut-être que dans un autre monde, quelqu'un l'attendra

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